- 26 Octobre 1914 Le lendemain au petit jour nous remontons le long du ruisseau et du coté de la droite environs sept à huit cent mètre puis nous faisons toujours des tranchées et au plus vite pour s’abrité il n’y a pas de flémard chacun travaille pour sa vie et pour se défendre Quelques balles sifflent et le soir le canon nous bombarde sans succès que quelques uns qui étaient attrapés au hasard Puis le soir on est relevé et on se dirige su coté de Saint Julien Saint Jean A peine avons-nous fais deux ou trois heures nous recevons des rafales d’obus avant de rentrer dans un village et nous rentrons dans le village et tombes des obus sur le village. chaque coté il y avait des blessés on les emportaient, puis on attend un instant pour que les rafales se passe car il faisait très noire Nous recevons ordre de partir nous sortons du village arrive une rafale d’obus quelques cent mètre de nous, un instant après on entend un autre rafale qui vient car on ouvrait
- les oreilles elle était pour nous, nous nous couchâmes comme si on nous l’avait dit. Je me suis trouvé à me couché le dernier la compagnie c’est couché tout d’un coup comme une chose automatique Nous nous laissons tomber dans les fossés de la route puis nous relevons il y en avait qui avait leur sac percés leur cartouchière mais sans faire beaucoup de mal Apres toutes ces rafales d’artillerie qui tombaient sur nous et qui continuaient nous étions tous affolés et nous ne savions ou nous mettre car on voyait rien Mais au lieu de suivre droit devant nous, nous nous dirigeons sur notre droite et nous étions plus sous le feu de leur artillerie et on arrive dans une ferme ou l’on couche
- 27 Octobre 1914 Dans les tranchées vers Fortin
- 28 Octobre 1914 La pause dans les tranchées devant la ferme poulets et l’artillerie ennemie nous bombarde toujours de loin mais sans