• Mais ils avaient aperçus nos mitrailleurs qui étaient établis dans nos tranchées et ils se mirent à tirer sur eux jusqu’à temps que la tranchée soit démolie ou ils trouvaient et ils sont arrivés à ce qu’ils voulaient faire. C’est là que le lieutenant Roland trouva la mort. Et ils ont démoli la mitrailleuse et les hommes. Nous n’étions pas heureux pour boire. Nous n’avions que de l’eau de la mare ou de la fosse, ce boire qui sentait la poudre ; il fallait boire quand même, on crevait de soif.
  • 4 Novembre 1914 Toujours les mêmes mouvements, attaque sur notre droite, sur notre gauche, mais pas devant, que quelques coups de fusil. Dans la nuit du 4 au 5, il tomba de l’eau, toute la nuit et il fallait jeter l’eau de nos tranchées.
  • 5 Novembre 1914 Au jour, il se mit à faire beau temps. Nous faisons sécher nos toiles de tente puis l’artillerie recommence toute la matinée les fusillades peu importantes.